Analyse faite par certains observateurs du landerneau politique camerounais. Peut-on voir par cette prise de position un péril sur la coupe d’Afrique ? Difficile de réponde pour le moment à cette interrogation.
C’est un fait, « l’inauguration » du stade Olembe se fera en catimini. Pourtant, le complexe sportif est un projet phare à Paul Biya, le président de la République du Cameroun. Le site a abrité le vendredi 3 septembre dernier la rencontre Cameroun -Malawi, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. Pour la rencontre en question, la presse privée est interdite de prendre part à la rencontre.
Le ministre des Sports et de l’éducation physique justifie cette mise à l’écart de la presse privée par le fait que « La Confédération Africaine de Football (CAF) a décidé, en application des protocoles Covid-19 des matchs de la CAF et de la FIFA en vigueur, de ne pas autoriser la présence des spectateurs pour le match Cameroun-Malawi prévu le vendredi 3 septembre 2021 ».
COVID 19
Le vendredi 3 septembre 2021, l’on découvre que les goals du stade n’étaient pas prêts. « Ainsi le stade n’était pas prêt. Mais derrière cette décision il faut lire une riposte de la CAF à la suite du dernier séjour de son président, Patrick Motsepe, l’ami de Seidou Bombo Njoya, le président de la CAF, qui n’avait pas été reçu par Paul Biya. Une situation qu’avait très mal digéré la CAF. Car, au même moment où la CAF parle de COVID 19 au Cameroun pour empêcher Paul Biya de célébrer « son joyau au peuple camerounais » en Côte d’Ivoire où se joueront au même moment les matchs de qualification pour le mondial 2022, la CAF a accepté du gouvernement ivoirien la présence de 10 000 spectateurs au stade. Or au Cameroun, ils parlent de Covid 19. Et refusent le moindre spectateur », note le lanceur d’alerte Boris Bertolt.