Africa sporst : Le parti pris du CN-FIF

Il y a des choses qui choquent les consciences. Et l'attitude partisane du comité de normalisation dans la gestion de la situation qui prévaut au sein du club vert et rouge en fait partie. Et pour cause, ce machin anormal, dit-on installer pour normaliser le football ivoirien, est à l'origine de l'existence de deux équipes chez les Aiglons.

En effet, Simon Abé Adou, membre du CN-FIF, en charge de l'organisation des compétitions, avait demandé au président central de l'Africa, Alexis Vagba, d'accepter de retenir dans l'effectif de sa formation quelques joueurs recrutés par son grand rival, Antoine Bahi, et ce, pour ne pas laisser de jeunes footballeurs au chômage.

 Ayant compris le bien-fondé de la demande du juriste, qui a délaissé son travail en Europe pour venir s'assoir à la maison de verre de Treichville, le premier responsable de l'association sportive créée par feu Seri Mogador, le 27 avril 1947, a établi une liste de 32 joueurs, signée de sa main, qu'il a transmise à l'institution fédérale. Ce qui veut dire que le camp Bahi devait proposer 8 joueurs pour compléter l'effectif aiglon à 40. Par la suite, le secrétaire général consensuel, Assémian Kassi, s'est opposé au fait que le patron légal du club vert et rouge, Alexis Vagba, se taille la part du lion dans la composition de l'effectif de 40 joueurs engagés pour défendre les couleurs de l'Africa. Et cela, au cours de la saison 2020-2021. Et pourtant, elle avait eu l'assentiment de Simon Abé Adou.

 Pour finir, le secrétaire général consensuel, bien avant d'être désigné pour gérer les affaires courantes de la section football des Vert et Rouge, a imposé une parité de 9 éléments pris dans chacune des deux équipes pour composer l'effectif aiglon devant disputer chaque match de la Ligue 1.

Il faut rappeler que malgré l'arbitrage du comité de normalisation, qui s'est transformé en un dictat, les joueurs recrutés par Vagba et ceux entretenus par Bahi ne se sont jamais entraînés ensemble. Chaque camp avait son coach et son lieu d'entraînement. Ils se retrouvaient dans les vestiaires, à quelques heures des rencontres, pour figurer sur la feuille de match. Et cette situation inédite n'a nullement interpellé Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs. Alors qu'ils savaient qu'elle était à l'origine des mauvais résultats des poulains d'Almamy Diaby, ils n'ont pas daigné lever le petit doigt afin de mettre fin au fait que les deux formations ne s'entraînaient pas ensemble. On comprend aisément que ces derniers entretenaient, volontairement, cette division afin de justifier la mise sous normalisation de la section football du club vert et rouge.

La normalisation étant effective, la connerie nommée et installée par l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, demande à son pantin, le secrétaire général consensuel, qu'il a désigné pour gérer les affaires courantes de la section football de l'Africa, d'exiger la fusion des deux équipes.

Pourquoi le CN-FIF, qui savait l'existence de deux équipes distinctes à l'Africa, n'a rien fait pour les unir? Maintenant qu'il a écarté Alexis Vagba de la gestion de la formation vert et rouge, il cautionne l'unification des deux groupes de joueurs qui s'entraînaient séparément jusqu'à la mise sous normalisation de la section football du club créé par Seri Mogador.

Cette façon de faire de Mariam Dao Gabala et de ses collaborateurs montre clairement qu'ils avaient un parti pris pour l'un des camps en conflit à l'Africa. Et pourtant, la conduite de sa mission, à la maison de verre, recommande une neutralité totale.

Partager

Journal Match Mali

 

  • Match Immeuble Adama Traoré ACI 2000, Bamako, près de la Place CAN
  • Cel: (00223) 76450717 / 75348082

 

Restez informé sur