Que peut-on attendre d'une équipe, dont l'effectif, ils sont 18 joueurs, est constitué sur la base de la parité? En effet, depuis deux matches, sous le diktat de l'ex-sociétaire de l'Union sportive des clubs de Bassam (USCB), Simon Adou Abé, membre du comité de normalisation pour la FIF, l'état physique, le talent , la forme du moment et la capacité tactique des joueurs on animer le schéma tactique mis en place par l'encadrement technique comptent pour du beurre.
Et pour cause, le collaborateur de Mariam Dao Gabala en charge d'organiser les compétitions de l'institution fédérale, on ne sait sur la base de quelle règle sportive, depuis deux journées, décide que l'Africa doit être composée de 9 joueurs d'Alexis Vagba et également de 9 protégés d'Antoine Bahi. C'est à n'y rien comprendre.
Par ailleurs, on sait que le football est une discipline collective sauf au sein de la formation vert et rouge. Les18 joueurs présents sur la feuille de match des Aiglons, lors des 3è et 4è journées de Ligue 1, ne se sont jamais entraînés ensemble. Une partie s'entraîne sous la houlette d'Almamy Diaby et l'autre sous la direction de Komara Yacouba.
Grâce à l'ancien joueur de l'USCB, Simon Adou Abé, qui expérimente une nouvelle science footballistique, les Vert et Rouge, présente une équipe pour disputer les rencontres de l'élite du football ivoirien, mais possèdent deux coaches et deux groupes de joueurs qui s'entraînent à des endroits différents, tout au long de la semaine, et se retrouvent seulement au stade pour défendre les couleurs du même club.
Les experts du ballon rond auront du mal à expliquer la situation qui est celle de l'Africa.
Il faut également noter que les 9 joueurs de Vagba et les 9 joueurs de Bahi, qui sont alignés depuis deux journées, ne font pas leur mise au vert ensemble, à savoir dans le même hôtel.
Et pourtant, on attend d'eux de former une seule équipe qui a pour objectif de battre ses adversaires.
Pour clore la série d'incongruités au sein du club vert et rouge, le secrétaire général, Assémian Kassi, qui est le pion de Simon Adou Abé, qui possède les prérogatives du président, et le directeur sportif, Roger Boli, nommé par Alexis Vagba, ont étalé publiquement leurs oppositions lors de la rencontre, de ce soir, face à l'ASI.
Ce qui se passe actuellement à l'Africa est inacceptable. Pendant que le comité de normalisation, par l'entremise de Simon Adou Abé, impose la parité pour la composition de l'effectif vert et rouge, et ce, depuis deux journées, les Aiglons ont enregistré leur troisième match nul. Ils n'ont engrangé que 3 petits points sur les neuf disponibles.
Quand on sait que la Ligue 1 ne se déroulera, pour ce qui est de sa première phase, en 6 rencontres allers et 6 rencontres retours, il faut craindre que la formation vert et rouge ne descende en Ligue 2.
Pendant que certains Membres associés se réjouissent du désordre organisé par le collaborateur de Mariam Dao Gabala, et ce, sous le prétexte d'arracher le club à Alexis Vagba, les Aiglons, si rien n'est fait pour mettre fin à cette bataille entre pro-Vagba et pro-Bahi, risquent de chuter en deuxième division.
La seule solution, pour éviter le pire, c'est le respect des statuts du club vert et rouge qui ne permettent pas qu'on écourte le mandat du président avant qu'il n'aille à son terme. L'Aigle s'en sort avec un nul blanc face à l'ASI pour le compte de la 4e journée disputée hier samedi.