Un élément dans le dispositif de Didier Drogba pour se relancer à la conquête de la présidence de la FIF. L'AMAFCI, dans sa version Roland Danon, fait partie des rares membres actifs de la FIF à avoir accordé leur voix à Dider Dogba. Et ce, lors de la dernière élection à la présidence de la faîtière de la discipline reine, à la Fondation Félix Houphouët-Boignt, dans la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, Yamoussoukro.
A l'occasion du second tour de ce scrutin, qui n'a pas vu la participation de l'ancien capitaine des Éléphants, Didier Drogba, parce qu'éliminé dès le premier tour, Roland Danon n'a pas accordé la voix de l'AMAFCI à l'un des candidats qualifiés pour la finale de l'élection devant désigner le successeur du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo. Il a préféré voter blanc. Chose qu'il n'a pas faite au premier tour du scrutin, car il a offert sa voix à l'ex-buteur de Chelsea.
A la vérité, Roland Danon n'a pas contribué à l'élection du président Idriss Diallo. Et pour cause, il est un soutien indéfectible du candidat Drogba. C'est ce qui explique qu'il ne soutient pas les actions du successeur de Sidy Diallo. C'est pourquoi, le président de l'AMAFCI, imposé par le CONOR, a contesté l'autorité du nouveau Comité exécutif de la Fédération de football, et ce, en demandant aux arbitres de boycotter la visite médicale organisée par les dirigeants fédéraux.
Après avoir tenté d'instrumentaliser les arbitres pour ne pas faire la visite médicale et leur a demandé de ne pas payer 30000 FCFA, il a sollicité la FIF pour présider la cérémonie d'inauguration du siège de l'amicale qu'il dirige. Quelle inconséquence.
Pour rappel, avec ou sans Roland Danon, le nouveau COMEX de la FIF déroulera ses réformes qui contribueront au développement de la discipline reine.