Apogée des clubs ivoiriens dans la décennie 1990

La décennie 1990 marque incontestablement l'apogée du football ivoirien. En effet, l'Asec Mimosas(1998), l'Africa sports d'Abidjan(1992 et 1999) et le Stella club d'Adjamé(1993) ont remporté, respectivement, les finales de la Coupe d'Afrique des clubs champions, de la Coupe des vainqueurs de coupe et de la Coupe CAF. 

Par ailleurs, il faut noter que les deux clubs rivaux, l'Asec(1999), l'Africa(1993), ont été sacrés en finale de la Super Coupe d'Afrique. 

Apogée des clubs ivoiriens dans la décennie 1990

 

 

La décennie 1990 marque incontestablement l'apogée du football ivoirien. En effet, l'Asec Mimosas(1998), l'Africa sports d'Abidjan(1992 et 1999) et le Stella club d'Adjamé(1993) ont remporté, respectivement, les finales de la Coupe d'Afrique des clubs champions, de la Coupe des vainqueurs de coupe et de la Coupe CAF. 

Par ailleurs, il faut noter que les deux clubs rivaux, l'Asec(1999), l'Africa(1993), ont été sacrés en finale de la Super Coupe d'Afrique. 

Après 1999, date de la victoire des Aiglons en Coupe des vainqueurs de coupe, il a fallu attendre 2014 pour voir un club ivoirien, le Séwé sport de San Pedro, jouer une finale de compétition africaine de clubs. 

Les nostalgiques de cette époque, marquée par l'apogée des clubs locaux au niveau des épreuves continentales, accusent les dirigeants actuels de la discipline reine de l'avoir "tuée". Nous rappelons à ces derniers qu'il est impossible de ramener le football des années 90. 

Il y a 30 ans, les joueurs qui évoluaient dans le championnat de première division signaient un bail de 3 ans au moins avec leur club employeur avant d'aller voir ailleurs. Il faut également rappeler que dans les années 90, le sport roi local comptait de grands dirigeants de clubs, des mécènes, qui dépensaient sans calculer. Il s'agit de Simplice Zinsou(Africa), Me Mondon Konan Julien(Stade d'Abidjan), Wouné Bléka(Stella), etc. 

En 1990, les  formations européennes ne pouvaient recruter que 3 joueurs qui n'étaient pas originaires du vieux continent.  Aujourd'hui,  les règles ont changé. Le marché des transferts est ouvert. Ce qui fait que les meilleurs joueurs évoluant au niveau local n'ont d'yeux que pour les championnats étrangers. Ils ne restent plus longtemps en Côte d'Ivoire. Cette situation impacte négativement la qualité des compétitions locales.

 

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