Alors que les uns et les autres, se sont déjà lancés dans la pré-campagne du futur scrutin présidentiel de l'instance dirigeante du ballon rond local, et qu'ils sont soutenus par des présidents de clubs et de groupements d'intérêt, ont parcouru de nombreuses localités de la Côte d'Ivoire pour présenter leur programme aux acteurs du sport roi, ont mis en veilleuse leur vie professionnelle et familiale... il serait indécent de leur proposer un deal maintenant.

On comprend aisément pourquoi la FIFA a bloqué le processus électoral de la Fédération de football. L'Italo-Suisse a volé au secours de son poulain qui était en difficulté, et ce, à cause de son incapacité notoire à remplir les conditions d'éligibilité nécessaires à la validation de sa candidature.

Pour lui permettre de franchir ses obstacles insurmontables, le patron du football mondial a décidé de normaliser la maison de verre de Treichville tout en espérant rallier le plus grand nombre des dirigeants de clubs et de groupements d'intérêt à la cause de son "petit". Malgré les actions menées par Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs pour tenter d'inverser la tendance en faveur du champion d'Europe 2012, en constituant un électorat forcé pour lui, la mise sous normalisation de l'Africa en est la preuve parfaite, le chef du gouvernement du ballon rond mondial s'est aperçu qu'il serait impossible d'imposer son candidat par les urnes. Pour éviter sa défaite lors de la prochaine élection à la présidence de la FIF, Gianni Infantino soutenu par le Sud-Africain, Patrice Motsepe, devenu président de la CAF par la seule volonté du successeur de Sepp Blatter, entend proposer un deal pour faire de Didier Drogba, le prochain président de l'organe de gestion du football ivoirien. Prouvant ainsi que le blocage du processus électoral et l'installation du CONOR étaient des artifices pour éviter un échec de Didier Drogba dans les urnes. Et cela, parce que ce dernier n'a pas le soutien de la majorité des membres actifs de la FIF.