Les Pays-Bas, premiers sans briller

Les Pays-Bas ont bouclé la phase de groupes de la Coupe du monde à la première place. Avec deux victoires et un nul, les Néerlandais ont terminé avec un point d'avance sur le deuxième, le Sénégal. Dans un groupe très peu relevé, avec notamment le Qatar, les hommes de Louis van Gaal n'ont pas vraiment rassuré depuis le début de la compétition. Parfois fébriles défensivement, les Bataves n'ont pas non plus montré une énorme force offensive. Ils se sont appuyés sur un Cody Gakpo en état de grâce et sur un réalisme glacial. Mais ils ne sont pas à l'abri d'être surpris.

Surtout que c'est une tout autre compétition qui commence ce samedi. Un match dans lequel n'importe quelle erreur peut coûter une qualification à une équipe pas vraiment sûre de sa force. Les Pays-Bas n'ont pas survolé la phase de groupes comme ils auraient dû. Dans une poule aussi abordable, les Bataves - de part leur talent intrinsèque - n'auraient pas dû souffrir comme ce fut le cas, notamment lors des deux premiers matches. Vainqueurs du Sénégal lors du premier match, les joueurs de Louis van Gaal se sont pris les pieds dans le tapis contre l'Équateur. La Tri, dans l'engagement, l'intensité et le jeu, a longtemps pris le dessus sur l'équipe batave. Cette dernière pourrait avoir une belle adversité en huitième de finale contre la Team USA.

Les États-Unis, la solidité avant tout

En effet, les États-Unis ont montré en phase de groupe qu'ils savaient faire preuve d'une très grande solidité défensive, avant de laisser parler leurs talents offensifs. Dans un groupe B avec l'Angleterre, l'Iran et le pays de Galles, les hommes de Gregg Berhalter ont glané 5 points. Synonyme de qualification. Après deux matches nuls face aux Gallois et aux Anglais (1-1 puis 0-0), la Team USA s'est imposée par la plus petite des marges contre l'Iran (1-0) pour valider son ticket pour la phase à élimination directe. Le bilan, donc, est d'un but encaissé pour deux marqués. Une équipe capable de contenir les offensives adverses, et de faire mal en contre. Et ce notamment grâce Christian Pulisic et Timothy Weah.