CN-FIF : Gabala blanchi l’ancien comité de la FIF ?

Une campagne de communication a été orchestrée pour faire croire que les membres du Comité exécutif, présidé par le défunt président de la FIF, Sidy Diallo, ont détourné des fonds d'un montant de 3 milliards Fcfa.

 

 Par la suite, les accusateurs des dirigeants fédéraux ont revu à la baisse la valeur de l'argent qui aurait été détourné par les anciens locataires de la maison de verre de Treichville. Ils ont fini par dire que c'était un milliard qui manquait dans les caisses de l'institution fédérale.

Hier, vendredi 23 avril 2021, à l'occasion de la rencontre initiée par le comité de normalisation avec les clubs de Ligue 2, sa présidente, Mariam Dao Gabala, a précisé qu'il existait une dette d'1 milliard au sein de l'institution qu'elle dirige. Vous convenez avec nous que, contrairement à la rumeur répandue sur le prétendu détournement de fonds du Comité exécutif sortant, qui n'a jamais été démentie par la CN-FIF, découlant de la volonté délibérée de nuire à la réputation de feu Sidy Diallo et à celle de ses collaborateurs, Gabala reconnaît finalement que ces derniers n'ont rien volé. Elle a révélé qu'ils ont laissé une dette d'un milliard Fcfa sans toutefois préciser ce qu'elle représente?

En effet, la patronne du CONOR refuse de dire que cette dette correspond au non règlement par la FIFA des coûts opérationnels 2019 et 2020 qui s'élèvent à 1 milliards 100 millions Fcfa. 

Par ailleurs, Mariam Dao Gabala n'a pas eu le courage de dire aux présidents de clubs de Ligue 2 que les droits télé ne peuvent faire l'objet d'hypothèque, mais plutôt d'un nantissement.  

Pour rappel, le Comité exécutif non élu de l'instance dirigeante du ballon rond local soutient mordicus que les caisses  de la Fédération de football sont vides. 

Alors qu'il ne dit pas si l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, lui a réglé les coûts opérationnels d'un montant d'1 milliard 100 Fcfa, qu' elle n'a pas voulu donner à ses prédécesseurs, et s'il a perçu les fonds de la parafiscalité, on est en droit de se demander où il tire les ressources financières qu'il donne à ABS pour la production des matches de la Ligue 1? Est-ce que le CONOR ne prend pas une partie de l'argent destiné à payer les droits télé des clubs de l'élite du football ivoirien pour satisfaire les exigences financières d'ABS afin que cette structure accepte de produire les rencontres de la Ligue1?

 Les réponses à toutes ces questions restent ouvertes.

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