CN-FIF : Les carences étalées au grand jour

Ils manquent d'humilité. Ils sont arrogants. Ils sont surtout insolents. Il s'agit des membres du comité de normalisation, installés à la maison de verre de Treichville, et ce, au mépris de la pratique habituellement édictée par les textes de la FIFA. Ces derniers ont poussé le Comité exécutif élu de la FIF à étaler les carences, les insuffisances et incapacités des mercenaires de l'organisation basée, à Zurich, en Suisse. 

Alors qu'il n'a aucune légitimité, parce que non élu par les membres actifs de l'institution fédérale, le CONOR a cru bon s'attaquer aux dirigeants fédéraux pour montrer patte blanche pour rassurer celui qui est à l'origine de son existence et qui l'a mis en mission pour ternir,  au maximum, l'image du Comité exécutif sortant. Et cela, pour masquer son incompétence avérée.

Dans son rôle de diabolisation du défunt président de la FIF, Sidy Diallo, et de ses collaborateurs, la patronne du Comité exécutif non élu de la faîtière de la discipline reine, à l'attitude " gabalisante", a tenu des propos lors de la conférence de presse qu'elle a animée, le samedi 3 avril 2021, en présence de journalistes sélectionnés pour les besoins de la cause. Dao Mariam Gabala a révélé qu'un trou de plus d'1 milliard Fcfa a été découvert par l'organe qu'elle dirige. Par ailleurs, sans sourciller, elle a indiqué que dès sa prise de fonction, elle a eu des difficultés pour payer les salaires du mois de février 2021 parce que les caisses de la FIF étaient totalement vidées. Elle s'est aussi permise de dire que le comité de normalisation a trouvé une trésorerie négative de plus d'1 milliard Fcfa. Par conséquent, un audit a été commandité et serait en cours.

A l'occasion d'une rencontre avec les clubs de Ligue 1, Mariam Dao Gabala, c'est son sport favori, a soutenu mordicus que les droits télé,  qui prennent leur source dans le contrat entre la FIF et Canal+, seraient hypothéqués par les anciens dirigeants de la Fédération de football. 

Au final, suite au communiqué rendu public par le Comité exécutif élu de l'instance dirigeante du sport roi, on se rend compte que la représentante de Gianni Infantino,  à la maison de verre, dont le comportement est" gabalisant", n'a raconté qu'un tissu de mensonges. Démontrant ainsi qu'une mission lui a été assignée pour vouer aux gémonies ses prédécesseurs. 

Dans son communiqué rendu public, hier mercredi 7 avril 2021, le Comité exécutif élu de la FIF dit que la présidente du comité de normalisation, Mariam Dao Gabala, est une spécialiste de la désinformation. 

S'agissant du trou d'1 milliard Fcfa, celle qui se veut une adepte de la transparence, a subitement oublié d'annoncer, cela est certainement dû à une perte de mémoire, que lorsque le Comité exécutif élu partait de la FIF, il a laissé sur le compte principal NSIA, la somme de 80 millions Fcfa. Elle a aussi omis de dire qu'elle a trouvé 187 millions FCFA sur le compte BNI au titre de la parafiscalité.

Par ailleurs, la première responsable amnésique du comité de normalisation ne se rappelle pas avoir reçu, à la fin du mois de février 2021, le paiement de la parafiscalité à hauteur de 192 millions Fcfa.

En effet, Mariam Dao Gabala ne se souvient pas du tout que 267 millions Fcfa ont été laissés par feu Sidy Diallo à son comité pour démarrer ses activités. Cet argent pouvait permettre de payer, sans difficulté, 2, voire 3 mois de salaire des employés de l'institution fédérale. 

Comment est-ce possible que le CONOR, qui a eu l'assurance de la FIFA de régler les coûts opérationnels d'une valeur d'1 milliard 100 millions Fcfa, a été incapable d'assurer tous les salaires. Au point que la société de gardiennage et le personnel d'entretien accusent des arriérés de salaires. C'est la preuve que les théoriciens se sont aperçus que la pratique est difficile. 

En ce qui concerne les droits télé, le comité de normalisation a parlé d'hypothèque de ceux-ci. Et pourtant, les droits télé, qui ne sont pas des immeubles, ne peuvent faire l'objet d'hypothèque, mais plutôt d'un nantissement. 

A l'analyse de ce qui précède, la présidente du CONOR Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs ont sciemment désinformé le public sur la situation financière de la FIF.  Pour mettre fin à leur campagne d'intoxication dirigée contre lui, le Comité exécutif élu de l'organe de gestion du football ivoirien exige de rendre public le rapport de l'audit qu'ils ont commandité, de lui adresser une copie et de provoquer en toute transparence ses observations sur les conclusions de ce rapport.

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