CN- FIF : Mariam Dao Gabala ignore la mission de la FIF

A l'occasion de sa conférence de presse, le samedi 3 avril 2021, au siège de la FIF, à Treichville, le comité de normalisation a affirmé qu'après son installation par la FIFA, il a fait le constat d'un "appauvrissement" des clubs, etc.

Il faut rappeler que la présidente du Comité exécutif nommé par Gianni Infantino, Mariam Dao Gabala, et ses collaborateurs depuis qu'ils sont arrivés à la tête de la faîtière du ballon rond local voue aux gémonies les membres du Comité exécutif sortant.

A l'instar de certains dirigeants de clubs, opposés à la gouvernance du défunt locataire de la maison de verre, le comité de normalisation s'évertue à faire croire que l'enfant de Djékanou et ses collaborateurs sont à l'origine de la situation particulière des clubs. 

Peut-être que le comité de normalisation l'ignore, la mission de la FIF consiste à promouvoir le sport roi et à travailler au développement de cette discipline.  Et cela, en s'occupant de sa direction et de son organisation en Côte d'Ivoire. 

En effet, le rôle de l'organe de gestion du football ivoirien n'est pas d'enrichir les clubs qui sont des personnes morales de droit privé censées disposer de moyens financiers propres.

Il est bon de noter que le sport roi apparaît comme un cas d'exception à cause de la politique instaurée par la Fédération de football qui soutient les clubs en leur accordant des subventions. 

Le Comité exécutif, sous la gouvernance de feu Sidy Diallo a réussi à doubler les subventions des clubs. Il a également négocié avec Canal+ le versement à la FIF des droits télé.

Après les efforts considérables faits par le Comité exécutif sortant, Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs, ont décidé, de façon unilatérale, de revoir à la baisse le montant des droits télé, et ce, en les faisant passer de 70 millions FCFA à 55 millions FCFA sans aucun motif valable.

Les clubs de Ligue 2 verront leurs subventions revues à la baisse. Quant aux clubs de Division 3, il n'est pas sûr qu'ils percevront une quelconque subvention cette saison. Et pour cause, les membres du comité de normalisation leur ont fait savoir clairement qu'ils ne faisaient pas partie de leurs priorités.

A la lumière de ce qui précède, on est en droit de s'interroger qui du Comité exécutif sortant et du comité de normalisation contribue grandement à l'appauvrissement des clubs?

Une chose est certaine, les associations sportives ne seront pas plus riches qu'avant et n'auront pas une situation financière meilleure et plus reluisante à la fin de la saison et même de la normalisation.

Arrêtons, donc, de s'attaquer inutilement aux membres du Comité exécutif sortant.

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