De vrais-faux dirigeants du football ivoirien qui s'attaquent aux vrais membres du Comité exécutif élus par les membres actifs de la faîtière de la discipline reine. 

Non mesdames et messieurs, les narcissiques, avant votre nomination controversée à la tête de l'institution fédérale, le ballon roulait et même très bien sur les différents stades de Côte d'Ivoire. Il roulait pendant de longs mois. Il ne roulera pas en quelques petits mois comme vous l'avez annoncé.

Mesdames et messieurs, membres du tout- puissant CN-FIF, pour votre gouverne, les championnats du ballon rond local (Ligue 1, Ligue 2, Division 3...) existaient et s'organisaient, sans interruption, les neuf années qui ont précédé votre arrivée à la FIF. Mieux, il n'existait pas, pendant la gouvernance de vos prédécesseurs, la formule innovante, voire révolutionnaire qui permet à une équipe d'être exempte à chaque journée de l'élite du football ivoirien. 

Si vous ne saviez pas, mesdames et messieurs de la connerie, qui est en train de déstructurer le sport roi, les Ivoiriens, même lors de la crise militaro-politique de 2002 à 2007, n'ont jamais été privés de leur passion, le football. Donc, organiser des compétitions sur trois mois ne relève pas du miracle.

 Par ailleurs, avant la prise de pouvoir des " experts" envoyés par l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, les acteurs de la discipline reine attendent toujours de voir ce, dont ils sont réellement capables, les Éléphants avaient déjà participé à 23 éditions de la CAN.

Celle qui se déroulera, l'année prochaine, au Cameroun, obtenue grâce à l'équipe mise en place par le Comité exécutif sortant de l'organe de gestion du football ivoirien, sera la 24è participation des Orange-Blanc-Vert à la fête du ballon rond continental. Par ailleurs, nous voudrions faire remarquer à Mariam Dao Gabala et à ses collaborateurs, qui s'attribuent la qualification de la sélection de Côte d'Ivoire à la prochaine CAN, que sous la présidence de feu Sidy Diallo, les Éléphants ont remporté cette épreuve en 2015.

Quant à l'équipe de Côte d'Ivoire des moins de 23 ans, elle a obtenu son ticket pour les JO Tokyo 2020, longtemps avant que les nouveaux " experts" du sport roi ne soient nommés et installés à la maison de verre.

Mesdames et messieurs, les normalisateurs, hélas qui vous comportez comme les adversaires des membres du Comité exécutif sortant, alors que votre mission est de réunir tous les acteurs de la discipline reine, nous voudrions vous dire que sous l'ère Sidy Diallo, les Éléphants ont pris part au Mondial 2014 au Brésil.

Le CONOR, dont les membres ont un ego surdimensionné, au point de se considérer comme les sauveurs du ballon rond local, a créé un sentiment d'incertitude chez les présidents de clubs qui ne savent pas s'ils recevront la totalité de leurs droits télé ou  de leurs subventions. Face à cette situation, ces derniers se demandent si le CN-FIF sera capable d'organiser les compétitions. Et cela, jusqu'à leur terme.

A la vérité, 100 jours après l'installation du comité de normalisation, l'avenir du football ivoirien est plus qu'incertain. Et pour cause, le médecin désigné pour soigner le "malade" qu'est le sport roi est à l'origine de l'aggravation de sa maladie. En effet, les membres du comité de normalisation sont des pompiers qui ont été envoyés pour éteindre le feu, mais ils l'attisent. Semant ainsi les ingrédients qui nuisent déjà à leur mission.