Il se raconte que Jacques Anouma, l'Ivoirien, candidat à l'élection à la présidence de la CAF, n'a pas associé certains acteurs clés du football ivoirien à sa campagne.
Cette idée, répandue sur la toile,.est fausse. En effet, selon une source crédible, l'ancien président de la FIF, prétendant au fauteuil d'Ahmad Ahmad, a demandé à des personnalités de la discipline reine de l'accompagner dans sa quête du poste de président de l'instance dirigeante du football continental. Notre informateur précise que ces dernières ont refusé l'offre faite par l'enfant de Memni. Et il poursuit en disant que la crise qui secoue le ballon rond local, depuis quelques années, divise les acteurs de la discipline reine en différents camps antagonistes. Par conséquent, les gens que Jacques Anouma a invité à faire campagne pour lui n'ont pas répondu favorablement à sa demande. Et ce, de peur que leurs partisans disent qu'ils sont des traîtres. Et notre informateur de conclure:" La candidature de Jacques Anouma au poste de président de la CAF est parasitée par les problèmes du football local".
La guerre des clans, qui fait rage au niveau de la discipline reine, s'est invitée dans la campagne du candidat ivoirien à la présidence de l'organisation basée, au Caire, en Egypte.
Il est bon de noter que les Ivoiriens, qui combattent sa candidature, hélas, n'ont pas compris que c'est en étant présent dans la maison CAF que Jacques Anouma pourra y faire entrer ses compatriotes. Donc, la bataille qu'il mène, en ce moment, contre tous, n'est pas un combat personnel.
En se lançant dans la course à la succession du Malgache, l'Ivoirien pense à une Afrique ayant le droit de décider librement de l'avenir de son football. Et cela, sans le tutorat de la FIFA.