Les nouvelles qui nous parviennent de Rabat ne sont pas bonnes. Une bourrasque risque d'emporter l'un des nôtres.
Alors que la menace se fait plus forte et est pesante sur sa tête, nous ne devons pas abandonner ce compatriote qui est au front pour défendre les couleurs de la mère patrie. Non, nous ne devons pas lâcher l'un des nôtres menacé par les forces obscures. Quel que ce soit ce qu'il a eu à faire, chez nous, nous ne pouvons pas l'abandonner seul face à ses adversaires.
Que gagnons-nous à tourner le dos à l'un des nôtres partis à la bataille pour la défense de l'honneur de la mère patrie?
Rien que le déshonneur!
Nous ne devons pas être cette patrie dans laquelle ses habitants se délectent, par lâcheté et par méchanceté, des difficultés de l'un des leurs. Oui, nous ne devons pas livrer en pâture l'un des nôtres.
Nous ne pouvons pas exposer les défauts de l'un des nôtres à la face du monde.
N'aidons pas la main qui prendra le glaive pour trancher la tête de l'un des nôtres.
Non, non, non, non...
Arrêtons, avant qu'il ne soit immolé, de livrer l'un des nôtres à ses adversaires.
A-t-il mal fait de vouloir offrir, pour la première fois de son histoire, la présidence de cette prestigieuse institution continentale à la Côte d'Ivoire ?
Est-ce un crime que l'un des nôtres ait voulu se lancer à la conquête de l'Afrique?
Pourquoi refusons-nous que l'un des nôtres occupe le fauteuil de l'organisation basée au Caire, en Egypte?
Au point de nous réjouir des difficultés qu'il rencontre sur la route menant sur les bords du Nil.
Attention, les autres nous regardent!
Ils ne comprennent pas que nous puissions rire du malheur de l'un des nôtres.
Ils se demandent quel est ce peuple qui abandonne son fils devant l'adversité?
Même si la cause, en apparence, semble perdue, n'abandonnons pas l'un des nôtres engagé dans un combat pour la défense des intérêts de notre nation.
Unissons nos forces pour l'aider à sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve.