Quand on sait que la FIF, que ces trois personnalités du sport roi local ambitionnent diriger, est l'émanation des clubs, on comprend aisément pourquoi les deux premiers cités ont obtenu la majorité des parrainages pour la validation de leurs candidatures.  En effet, l'enfant de Bingerville, Sory Diabaté, le porteur du projet " Pour la grandeur du football ivoirien ", a été parrainé par 45 clubs et groupements d'intérêt.  Son concurrent, Idriss Diallo, a eu le soutien de 25 clubs et groupements d'intérêt.  Quant au champion d'Europe 2012, Didier Drogba, il s'en est sorti avec 8 parrainages, dont deux, à savoir ceux  d'Antoine Bahi et de Roland Danon sont illégaux. 

On constate clairement que les membres actifs de l'institution fédérale, qui sont à majorité des présidents de clubs (ils sont au nombre de 76), soutiennent, pour l'essentiel, les candidatures de Sory Diabaté (45) et Idriss Diallo (25), il ne reste mathématiquement plus que 6 clubs pour le troisième prétendant au fauteuil de feu Sidy Diallo, Didier Drogba. Dès lors, on se demande bien dans le camp de ces trois adversaires,  pour le poste de président de la faîtière de la discipline reine, ou se trouvent les rêveurs?

Nous nous posons cette question parce que de nombreux partisans de l'ex-buteur de l'Olympique de Marseille soutiennent mordicus que les membres de l'équipe de campagne de Sory Diabaté, qui sont restés soudés et qui se réunissent chaque samedi à leur QG, dans la commune de Cocody, et ce, malgré l'arrêt du processus électoral et la mise en  place du comité de normalisation pour la FIF, sont des rêveurs.

En effet, les drogbaphyles disent clairement que, Sory Diabaté, qui bénéficie de la confiance de plus d'une quarantaine de clubs et de groupements d'intérêt, membres actifs de l'institution fédérale, qui font partie des quelques privilégiés qui désigneront le prochain locataire de la maison de verre de Treichville, ne pourra pas être le futur patron du sport roi local. Par ailleurs, ils indiquent que ce dernier ne sera pas autorisé à candidater pour le poste de président de la FIF.  Par conséquent, ils pensent que ceux qui soutiennent son programme sont des rêveurs.

Entre les partisans du candidat, qui a eu 45 parrainages, et ceux de celui qui n'a pu obtenir 8 parrainages nécessaires pour la validation de sa candidature, qui sont les rêveurs? La réponse à cette interrogation reste ouverte.