Au-delà du fait que la FIFA a imposé le patron des Mamelodi Sundowns d'Afrique du Sud à la tête de l'organisation basée, au Caire, en Egypte, l'élection du 8è président de la faîtière du football africain revêt un symbole fort. En effet, celui qui possède la 10ème plus grande fortune d'Afrique, estimé à 2,5 milliards d'euros, est issu de la sphère anglophone. Par ailleurs, il est le premier africain parlant la langue anglaise à accéder au poste de président de la CAF.

 Quand on sait que Patrice Motsepe, l'enfant de SOWETO, un bidonville de Johannesbourg, est devenu un homme immensément riche, cela veut dire que le football africain va bénéficier de l'esprit créatif, de la détermination et du sens organisationnel de cet hommes d'affaires anglophone. 

On sait que dans le domaine du business, les anglophones, sur le continent noir, sont outillés et plus aguerris que les francophones. Les derniers cités ont du chemin à parcourir avant de se hisser au niveau des anglophones. 

La CAF,  qui accuse un déficit financier de plus de 10 millions d'euros, a besoin du pragmatisme et de la culture de résultat de d'anglophones, Patrice Motsepe, pour se relancer.  

Avec cet anglophone aux commandes de l'institution continentale, les investisseurs privés viendront investir dans le football africain. Les associations membres de la CAF gagneront plus d'argent, car le périmètre géographique de la langue anglaise est plus important que celui des francophones.