Le football est une compétition sportive qui se pratique en respectant des règles. Et cela, pour donner des chances égales aux compétiteurs.
On ne peut pas avoir été footballeur, un compétiteur de haut niveau, un gagneur, qui a vaincu l'adversité, qui a respecté ses adversaires en appliquant les règles du jeu, et refuser de compétir pour gagner la bataille qui permet de s'installer dans le fauteuil de président de la FIF (Fédération Ivoirienne de Football).
Un compétiteur, un vrai, ne peut pas refuser d'affronter ses adversaires, même hors des terrains de football. Le faire serait contraire aux valeurs qu'il véhicule: se battre pour remporter des victoires malgré les obstacles qui se dressent devant nous.
On ne peut pas s'être bâti un nom, qui est connu à travers le monde, et ce, grâce aux duels livrés sur les pelouses des stades de football, et puis, contre toute attente, montrer qu'on évite de se mesurer à des concurrents avant de s'installer à la maison de verre de Treichville.
Cette façon de faire sera contre-productive, car elle détruira forcément l'image de gagneur qu'on a mis du temps à construire.
Quand on est un compétiteur dans l'âme, qu'on a une réputation obtenue grâce aux compétitions, on ne fuit pas la compétition en optant pour une solution aux antipodes des valeurs de la discipline qui a fait de toi une icône, à savoir jouer, respecter les règles du jeu, battre ses adversaires à la loyale...
Quand on est un gagneur, on n'évite pas le combat. On se mesure à ses adversaires. Si on les bat, on règne en maître, sans contestation.
Une victoire éclatante, sans bavure, ne permettra pas à ses adversaires de remettre en cause son succès remporté de haute lutte.
Non au consensus. Allons à l'élection à la présidence de la FIF.
Le vainqueur aura le temps, sans opposition, d'appliquer LI-BRE-MENT son projet.