Quelques bouchées des succulents mets qui leur ont été servis plus une gorgée de jus de fruit et voilà Eric Bailly, Franck Kessié, Max Gradel et Diallo Chester flanqués du ministre des Sports, Danho Paulin.
Ils quittent la paillotte où le groupe se restaure, demandent aux journalistes d'attendre dehors et s'enferment dans la salle de conférence de Songon Park, lieu de villégiature de la sélection olympique. Une heure après, toujours pas de fumée blanche. Ça sent le rififi. Kessié a même refusé de porter le costume servant d'uniforme avant ce tête-à-tête. " Nous sommes déjà en tenue...", a-t-il laissé entendre, face au représentant du ministre, perplexe, avant de se raviser. Dans le complexe hôtelier, certains visages sont fermés. Renseignements pris, le tout en réclamant l'anonymat, les Éléphanteaux ne seraient pas contents de leur traitement. Le site est beau mais pas à la hauteur du standing de ces joueurs qui évoluent pour la plupart dans les plus grands championnats d'Europe. " Nous avons eu un premier regroupement ici. S'ils s'étaient plaints, nous ne serions pas ici.", a rétorqué un membre de la FIF. A la vérité et après maints recoupements, il serait question de primes impayées depuis la CAN Espoirs 2019 mais aussi la prime de qualification pour ces JO. Aucun pécule n'a été payé. Ce que le ministre compte faire séance tenante selon une autre source. Pendant ce temps, la crise couve. Les visages sont toujours aussi fermés. Nous y reviendrons…