Pour gagner cette CAN, j’aimerais dire aux éléphants, qu’il faut que tous ensemble, ils aient le même objectif, il ne faut pas que quelqu’un se mette devant le collectif, il faut tout le monde soit au service du collectif. Et il faut que le peuple ivoirien, soit le douzième homme.
Nous, quand on a commencé la CDM en 1998, on avait beaucoup de problèmes avec les médias français, on nous donnait perdant avant même de commencer la compétition… mais on a fait unité et corps autour de notre sélectionneur, il n’y avait pas d’ego particulier même si pour être champion, il faut avoir de l’égo, mais, on l’a placé au service du collectif.
Je pense, qu’il faut être extrêmement rigoureux dans tous les paramètres et chaque jour, vous avez l’entraînement visible et l’entraînement invisible, lorsque vous êtes moins rigoureux, vous perdez en efficacité sans même le savoir sur le terrain.
Le fait de jouer dans son propre pays, vous emmène une extrême motivation, on appelle ça le facteur X. Si j’ai un conseil à donner aux joueurs ivoiriens, c’est de faire en sorte d’envoyer le peuple ivoirien dans leur sillage(…).