football ivoirien fait l’expérience des crises interminables, du « je t’aime, moi non plus ». Les différents clans continuent de jouer ouvertement ou en sourdine, les prolongations des élections à la FIF, le 23 avril 2022 à Yamoussoukro.
Le président élu multiplie les gestes de bonne volonté, il a relancé la machine du football, rassure les partenaires institutionnels nationaux et internationaux et surtout, les sponsors, mais il le sait, chacun de ses pas ou de ses mots est scruté, analysé et peut-être le comburant d’une nouvelle crise.
Deux faits montrent à l’évidence que les subconscients sont encore chargés et qu’il faut beaucoup de pédagogie et de psychologie pour briser les glaces de la méfiance et aussi de la défiance.
La mise sur pied par le camp d’un des candidats perdants, de l’association des présidents de clubs qui lui sont proches. Association dans association. Comme disent les Ivoiriens: « ils sont prêts et ils sont là… ».
L’autre fait, l’autre candidat perdant, s’est affiché publiquement avec une structure qui est censée travailler étroitement avec la fédération ivoirienne de football. FIFPRO, l’association des footballeurs, pour ne pas la nommer, ignore son démembrement au plan national.
Cela n’a pas laissé insensible le président de la fédération ivoirienne de football. Il a invité le président de FIFPRO à une rencontre au sommet pour aplanir les différends avec la représentation nationale, l’AFI.
Les acteurs du football ivoirien ne sont pas sortis d’un dîner de gala le 23 avril 2022. N’empêche, il faut savoir préparer le vrai gala.