Cette décision suscite depuis hier une volée de bois verts et l'incompréhension d'un public sevré de sa passion depuis longtemps. Les supporters des clubs ivoiriens ne comprennent surtout pas qu'ils se tiennent des concerts publics dans des salles bondées et qu'on interdise dans le même temps le public aux stades. Les explications données par le CN-FIF ont pour l'instant du mal à noyer la colère les millions de fidèles de la religion ronde.

Du côté des médias, la colère est tout aussi à son comble face au quota de 15 journalistes par match décidé par la présidente Mme Dao Gabala et son administration. « Le pays compte une trentaine d'organes de presse et, c'est seulement 15 places qu'on accorde aux journalistes », regrette un journaliste de la RTI. Le CN-FIF va-t-il revoir sa copie pour le bonheur des fans de football ?