Football ivoirien : Des vaincus n'imposeront pas leurs idées aux vainqueurs 

Ils ont eu du temps pour vendre leur projet. Et pourtant, ils ne remplissaient pas les conditions pour être candidats, mais la FIFA a changé les règles du jeu au milieu du match pour que son poulain puisse participer à la joute électorale. 

Ils étaient trois candidats engagés dans la course au fauteuil laissé vacant par le défunt locataire de la maison de verre de Treichville. Chacun d'entre eux a présenté son projet aux votants, les électeurs, à savoir les 81 membres actifs de la FIF. 

Après une première mi-temps, marquée par la sortie prévisible du joueur le plus attendu du FC Renaissance, pour insuffisance de rendement, la partie, très serrée,  s'est poursuivie. Les autres acteurs ont disputé la deuxième mi-temps de la rencontre  qui s'est achevée par la victoire du porteur du projet «Rassembler pour développer. Tout naturellement, après son succès mérité, le vainqueur de la compétition électorale doit régner  sur le football local. Et ce, en attendant la prochaine élection au cours de laquelle il remettra son titre en jeu après l'avoir acquis de haute lutte. C'est ce qui est normal, car les vainqueurs d'une bataille, électorale,  imposent leurs idées aux vaincus. Cette pratique a cours également dans le monde du football. 

Le vainqueur d'une rencontre célèbre sa victoire devant le vaincu, et cela, jusqu'à ce qu’ils soient battu à son tour. C'est comme cela ça se passe d'habitude. 

Mais, en Côte d'Ivoire, chez nous,  des vaincus du dernier scrutin présidentiel de la FIF, ils se reconnaîtront, refusent de se soumettre aux idées des vainqueurs. 

Ils tentent, à coup de menaces, de chantages, d'intimidations, de calomnies, d'attaques... d'imposer leurs idées à ceux qui ont remporté la bataille électorale, le 23 avril 2O22, à Yamoussoukro. Du jamais vu. 

Des gens battus, à la loyale, devant les arbitres du match qu'ils ont eux-mêmes choisis, refusent de se soumettre au verdict des urnes. Pour ce faire, ils posent des actions afin de parasiter le règne des vainqueurs.  Prouvant ainsi qu'ils sont de très mauvais perdants.

 On se demande même si ces vaincus ne vont pas franchir une autre étape, dans leur folle démarche, en ne reconnaissant pas la victoire de leurs adversaires, et ce, en optant  pour la création de leur propre fédération sportive. Heureusement que le rêve est permis, donc, ils peuvent continuer de rêver. Tout ce qu'ils peuvent faire, est de tenter d'empêcher Idriss Diallo, de dérouler, dans la quiétude, le projet pour lequel il a été élu. 

A 1 an et 5 mois de l'organisation de la CAN 2023, en Côte d'Ivoire, des vaincus de la dernière élection à la présidence de la FIF, créent une atmosphère délétère au sein du sport roi local qui pourrait déteindre,  négativement sur l'environnement des Eléphants en quête d'une troisième couronne continentale à domicile.

Cela laisse croire que des vaincus du scrutin du 23 avril dernier, à Yamoussoukro, pour des intérêts personnels, mettent à mal la cohésion des Ivoiriens nécessaire pour pousser la sélection de Côte d'Ivoire à la victoire lors de la fête du ballon rond continental qui aura lieu,  en janvier-février 2024, sur le territoire  ivoirien.

 

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