Puis arriva le 23 avril 2022. Date a laquelle a eu lieu le scrutin devant désigner le successeur du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo. 

La FIFA, qui voulait que cette élection se déroule dans la transparence, a contrôlé sa sincérité. Dès lors, aucun des candidats ne pouvait raisonnablement dire qu'on lui a volé sa victoire. 

Le vote a donc eu lieu de façon de démocratique. 

Et puis, on a assisté a la lourde chute  de l'icône du football continental. Ce dernier n'a récolté que 21 sur un total de 133 voix. Il est arrivé en derrière position au premier tour de ce scrutin tant attendu et qui a déchaîné les passions des amoureux du football ivoirien. Depuis ce jour mémorable, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le monde entier a compris que l'ancien capitaine des Éléphants ne pesait pas grand-chose en termes de poids électoral. Par conséquent, il n'a pas été soutenu par la majorité des membres actifs du football ivoirien. 

Depuis sa défaite, dans la capitale politique et administrative de la Côte d'Ivoire, les présidents de la FIFA et de la CAF, qui se sont fortement impliqués pour que sa candidature soit validée, se sont rendu compte que ce qui avait été dit, jusque-là, était faux. Depuis lors, ils ont pris leurs distances avec ce dernier. Ils n'entendent plus l'aider à réussir son ambition de diriger la faîtière du sport roi local. 

Par ailleurs, ils ont décidé de ne plus lui dérouler le tapis rouge. C'est pour cette raison qu'ils ne l'invitent plus spécialement à leurs cérémonies. Il laisse désormais la latitude à la FIF de le faire. Et ce, après avoir compris que ce qui se racontait n'était pas vrai. Ainsi, ils ont décidé de ne plus jamais intervenir dans le choix du patron de l'organe de gestion du ballon rond ivoirien.