Football ivoirien : les signaux ne sont pas bons

Ils sont très nombreux, des acteurs et des observateurs du football ivoirien, qui, pour des raisons qu'on devine aisément, soutiennent que le Comité exécutif sortant de la FIF à " tuer" la discipline reine.

Malgré que Sidy Diallo et ses collaborateurs, de 2011 à 2020, avaient rempli leurs missions, à savoir organiser les compétitions, promouvoir ces compétitions et développer le ballon rond local, les éternels négateurs disent qu'ils n'ont rien fait.  Les détracteurs des dirigeants fédéraux, tous sans exception, avaient souhaité la mise en place d'un comité de normalisation pour la FIF. 

Leurs vœux ont été exaucés par la FIFA qui a installé à la maison de verre de Treichville, en lieu et place du comité exécutif élu par les membres actifs de la faîtière du football ivoirien, qui ont pour but de gérer les affaires courantes, de toiletter les textes et d'organiser l'élection du nouveau président de l'instance dirigeante du ballon rond local.  

Depuis quelque temps, la présidente de ce comité de normalisation, Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs sont à la tâche. Cependant, les signaux qui nous parviennent ne sont pas du tout bons. 

En effet, alors que la Ligue 1 vient de débuter, il y a quelques jours, on constate que le prix du meilleur joueur de la première journée de l'élite du football ivoirien a été décerné,  sans que toutes les rencontres de cette journée n'aient été toutes disputées, au sociétairedu RCA, Dagrou Djedjé. 

Par ailleurs, le dernier match de l'acte 1 du championnat de première division, qui devait opposer l'ASI d'Abengourou au Sporting club de Gagnoa, hier lundi 29 mars 2021, a été reporté à une date ultérieure parce que les membres des staffs de ces deux équipes n'avaient pu réaliser, à temps, leur test de la Covid-19.

Il faut reconnaître que tout ça fait un peu le désordre et montre le manque de professionnalisme du Comité exécutif nommé par l'organisation basée, à Zurich, en Suisse.

Il est également bon de signaler que le comité de normalisation, qui pourtant avait reconnu la légalité du mandat du président du club vert et rouge, Alexis Vagba, joue à un jeu trouble. Et pour cause, au moment où nous écrivons ces lignes, l'Africa sports d'Abidjan n'a pas encore perçu son chèque de l'aide financière apportée par la FIFA aux clubs ivoiriens qui sont face à la crise sanitaire du coronavirus. Ce n'est pas tout.

Les Aiglons sont également privés de leur chèque de 10 millions Fcfa de droits télé parce que Mariam Dao Gabala et ses collaborateurs pensent qu’Alexis Vagba n'est pas le président légal des Aiglons comme le fait  croire son rival Antoine Bahi, dont les joueurs n'ont pas encore rejoint ceux recrutés par Alexis Vagba.

Malgré le fait que le comité de normalisation ait  demandé que les deux effectifs dirigés par les frères ennemis fusionnent pour constituer une seule formation, les joueurs entretenus par le douanier n'ont toujours pas regagné leurs camarades du côté du nouveau camp d'Akouédo où s'entraînent les Vert et Rouge. Et cette situation ne semble nullement inquiéter le comité de normalisation.

 

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