Ils étaient certains que la majorité des présidents de clubs allait dérouler le tapis rouge au candidat qu'ils espèrent voir diriger la FIF. Et cela, parce que ce dernier jouit d'une popularité certaine. Après, ils se sont aperçus que leur champion ne pèse pas grand-chose. Au point qu'il a été incapable d'obtenir les 8 parrainages nécessaires pour la validation de sa candidature.
Face à cet obstacle infranchissable, qui l'empêche de réaliser son ambition de s'installer à la maison de verre de Treichville, il a demandé le soutien de ses amis de la FIFA, et ce, en mettant sous normalisation la faîtière de la discipline reine.
Malgré la réduction à 4 du nombre de parrainages, les soutiens du candidat de l'organisation basée à Zurich, en Suisse, ont fait le constat que leur champion ne peut pas gagner le scrutin à venir de l'organe de gestion du ballon rond local. Que faire pour qu'il puisse succéder au défunt président de l'institution fédérale, Sidy Diallo ?
La solution la plus efficace est toute trouvée : écarter de la course au poste de président de la Fédération de football, le candidat, qui constitue un véritable obstacle à l'accomplissement de leur objectif, Sory Diabaté. Pour ce faire, il faut accuser l'ancien COMEX de la FIF, dont il était le premier vice-président, d'avoir détourné des fonds, donc coupable de mauvaise gestion. C'est pourquoi, la patronne du CONOR, Mariam Dao Gabala, lors de sa dernière conférence de presse, a prononcé cette phrase qui n'est pas fortuite:" J'irai jusqu'au bout de mes recherches sur les finances de la FIF, car la FIFA ne tolère pas la mauvaise gouvernance".
La présidente du CN-FIF, après avoir caché pendant un certain temps la véritable raison de l'audit qu'elle a commandité, a enfin jeté le masque en avouant le but qu'elle recherche en accusant, sans preuve, les dirigeants sortants de la maison de verre de Treichville de"voleurs". A la vérité, Mariam Dao Gabala a été installée à la FIF pour que le protégé de Gianni Infantino succède à Sidy Diallo. Pour atteindre son but, celui d'écarter le porteur du projet "Pour la grandeur du football ivoirien" de la course à la présidence de la FIF, la présidente du comité de normalisation et ses communicants tentent, maladroitement, de faire croire à une mauvaise gouvernance du COMEX auquel il a appartenu. D'où la campagne de dénigrement qui consiste à accuser feu Sidy Diallo et ses collaborateurs de détourneurs de fonds.
Malgré le plan concocté par Gabala et ceux qui l'ont nommée à la tête de la FIF, Sory Diabaté, sera candidat à la prochaine élection à la présidence de l'institution fédérale. Ils devront se rendre à l'évidence que leur protégé ne sera pas élu président de l'institution fédérale en traitant Sory Diabaté de "voleur".