Ce sont des indices d'une extrême importance dans l'histoire du football ivoirien ; et plus particulièrement dans la vie du club considéré comme le plus populaire de la Côte d'Ivoire. Et partant, dans l'élite du top 10 des clubs les mieux outillés sur le Continent Africain.
Ce qu'on doit retenir en 2021. C'est que l'ASEC reprend les rênes du championnat national de Côte d'Ivoire, avec à la clé un 27 ème titre dans l'histoire du club. Fait notable : c'est le 20 ème titre de champion sous l'ère Roger Ouegnin, le PCA du club. Celui qu'on avait baptisé '' Colombo'' dans les batailles juridiques d'antan, l'avocat-défenseur des Mimos... et autres qualificatifs jusqu'à l'ériger en ''ouvrier spécialisé''. De sa première consécration en 1990 jusqu'à la dernière en date du 26 Juin 2021, il a organisé l'ASEC autour de la vision et des perspectives de club moderne.
Ce qu'il faut retenir c'est que sous un modèle économique aussi probant qu'indispensable pour la stabilité d'un club. Les effets du temps auront permis à l'ASEC de multiplier ses activités pour tirer des bénéfices additionnels, outre les compétitions, dans les activités de loisirs et de l’hôtellerie. Des ressources rendues possibles par l'acquisition de 7 hectares à la Riviera M'pouto. Où se retrouvent le fameux complexe Sol Béni, véritable laboratoire de fabrication de talents et le site qui renferme les secrets de la réussite des Mimos. En attendant, la prochaine et futuriste institution '' Gboro Gbata '', dans la périphérie de Bingerville.
Ce qu'on doit continuer à retenir de l'ASEC Mimosas. Ce club septuagénaire, en plus des 27 titres de champion de Côte d'Ivoire, a gagné une Ligue des champions, en 1998. Pour l'anecdote, en 2012 l'ASEC a été listé dans le gotha mondial et très élitiste de meilleur club formateur au monde devant l’argentin Boca Juniors et le brésilien Flamengo.
Ce qu'il faudra aussi et surtout retenir de l'ASEC de Roger Ouegnin. C'est la grosse valeur du Marketing autour du club. Le groupe agro-industriel Sifca injecte dit-on 300 000 euros par an dans l’Académie mimosifcom. Le sponsoring assure environ 600 000 euros de rentrées, soit un peu plus 20 % du budget. Et Roger Ouegnin malgré le poids des années à l'obligation de faire encore un peu plus pour engranger des devises des sponsors.
Enfin, ce que Roger Ouegnin lui-même, devra retenir pour de nouvelles perspectives. C'est que les mutations actuelles dans le football ivoirien imposent à l'ASEC Mimosas de continuer à grandir dans un environnement sain et une organisation fédérale moderne.