Comment est-ce que la nouvelle de la venue de ces deux personnalités duballon rond, sur les bords de la lagune Ebrié, peut-elle susciter un tel enthousiasme chez les drogbaphiles qui m'ont envoyé plusieurs messages via Facebook.

Ces derniers, ils sont nombreux, jubilent parce que disent-ils que Gianni Infantino et Patrice Motsepe viennent rencontrer le chef de l'État ivoirien, Alassane Ouattara, pour lui demander d'adouber la candidature de l'enfant de Niaprahio à l'élection à la présidence de la faîtière de la discipline reine.

 Même si cette information se confirmait, nous nous interrogeons en quoi constitue-t-elle une source de fierté pour les soutiens du champion d'Europe 2012?

Supposons que les présidents de la FIFA et de la CAF, se déplaceront dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire, Abidjan, le 4 mai prochain, pour convaincre le locataire du palais présidentiel d'Abidjan-Plateau, de faire de Didier Drogba le futur locataire de la maison de verre de Treichville, doit-on danser parce que quelqu'un va occuper un poste électif sans adversité?

Au contraire, un tel choix devrait pousser les fanatiques de l'icône du ballon rond ivoirien à faire profil bas, car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

 A notre humble avis, si ce deal se réalisait, l'image de Didier Drogba, le battant, le gagneur, l'homme des défis... sera écorné. Et pour cause, quand on a vaincu de nombreux obstacles sur l'aire de jeu, on ne peut pas s'accommoder du coup de pouce de personnes extérieures pour occuper la présidence de la FIF. Si c'était le cas, l'ex-attaquant de l'Olympique de Marseille serait un patron de l'organe de gestion du football ivoirien sans légitimité. Et cela augure des lendemains mouvementés.