Désorienté par la réplique vive, argumentée, ingénieuse, cinglante et accompagnée de preuves du COMEX sortant de l’institution fédérale, qui a produit un grand effet et détruit les contre-vérités dites à son sujet, le CN-FIF tombe dans le ridicule. Et ce, en laissant croire que le défunt président de la faîtière de la discipline reine et ses collaborateurs sont partis de la FIF avec certains documents. Et c’est ce qui expliquerait que la patronne du CONOR ne sait pas qu’il a existé des contrats entre le Radisson Blu et l’organe de gestion du ballon rond local. Même si c’était le cas, étant donné qu’elle ne sait rien sur le sujet, elle n’aurait pas dû dire qu’il n’y a aucun contrat avec le réceptif hôtelier et les anciens dirigeants fédéraux. Car, quand on ne sait pas, on s’interdit de dire des choses sur ce qu’on ne sait pas. C’est cela être responsable. 

Revenons au fait que la normalisation veuille se cacher derrière des arguments légers, à savoir que l’ex-Comité exécutif est parti de la Fédération de football avec des documents, afin de justifier ses accusations gratuites contre lui en disant qu’il n’y a pas de contrat entre le Radisson Blu et l’institution fédérale. 

A la vérité, les anciens locataires de la maison de verre, et ça Gabala le sait, n’ont pris aucun document. Tous les contrats, pièces comptables... sont à la FIF. Cependant, les documents qu’ils ont brandis comme preuves pour détruire les fausses accusations du CONOR, sont ceux détenus par l’ancien président des équipes nationales, Sory Diabaté. En sa qualité de patron de la Commission des équipes de Côte d’Ivoire, l’ex-numéro deux de la FIF recevait les doubles de tous les documents affairant à la gestion des Eléphants. Quoi de plus normal puisqu’il devait vérifier ce qui se faisait autour de la vie des Orange-Blanc-Vert. Ce sont, donc, les documents qui lui étaient destinés qui servent de preuves contre les accusations du CONOR.