Les Éléphantes ne seront, encore une fois, pas présentes à la phase finale de la CAN. Et cela, au Maroc, en 2024. Car, elles ont été éliminées, hier mardi 26 septembre, lors du match retour du 1er tour des éliminatoires de la prochaine fête du football féminin continental prévue au Maroc.
Cette élimination de la sélection féminine de Côte d'Ivoire est considérée de trop par une grande frange de la population ivoirienne. Et pourtant, le football féminin local est un grand malade. Depuis 2016, les Éléphantes n'ont plus participé à la phase finale de la CAN. Par conséquent, changer de médecin (arrivé d'un nouveau locataire à la maison de verre de Treichville, et ce, depuis le mois de mai 2022, Idriss Diallo, avec des réformes pour développer le sport roi ivoirien, ne guérira pas, en un click, les maux qui minent les Éléphantes depuis de nombreuses années. En effet, le changement de direction intervenu à la Fédération de football ne peut pas améliorer la santé dégradée du patient(le football féminin en Côte d'Ivoire) d'un coup de baguette magique. Pour arriver, vraiment, à le guérir, il lui faudra un traitement sur une longue période. Car, la pathologie qui mine le football féminin en Côte d'Ivoire est assez grave et ne peut être guérie en quelque temps. C'est pour cette raison que les nouveaux dirigeants de l'organe de gestion du ballon rond local, dès leur arrivée à la maison de verre de Treichville, ont concocté une stratégie, qui à long terme, boostera le football féminin ivoirien.
Pour rappel, le football féminin, en Côte d'Ivoire, ne se portera mieux que grâce à des changements structurels et infrastructurels.