Les présidents de la FIFA et de la CAF, Gianni Infantino et Patrice Motsepe, ont présenté, le mardi 4 mai 2021, à Abidjan, un tournoi innovant, la 1ére édition du championnat interscolaire panafricain de football.
Cette nouvelle compétition, initiée par les organisations du ballon rond mondial et continental permet de parler des questions relatives à l’éducation et au sport, dont le club jaune et noir est un modèle en Côte d’Ivoire, en Afrique, voire dans le monde.
En effet, le sport, dans bon nombre de pays, et ce, depuis de nombreuses années, est le parent pauvre de l’école. C’est une matière qui ne compte pas beaucoup dans l’évaluation de l’élève à la fin de l’année scolaire afin de décider de son passage en classe supérieure. A la vérité, le sport est relégué au dernier plan dans l’éducation de la jeunesse. Et pourtant, en dehors des effets de la pratique sportive sur la santé, le développement de la motricité, les activités physiques, dans leur ensemble, sont importants pour les autres secteurs d’activités.
Par ailleurs, la pratique du sport à l’école, dès le plus jeune âge, permet de promouvoir des valeurs éducatives et humanistes, d’inculquer aux tout-petits la notion d’équipe et l’apprentissage de la vie associative.
Le championnat interscolaire panafricain, créé par la FIFA et la CAF, est une initiative à encourager. Il incitera les jeunes à aimer l’école et de pratiquer le sport très tôt. Et cela, dans un monde où les enfants bougent de moins en moins. Ils passent leur temps devant des écrans et à manipuler leurs téléphones portables, et ce, en utilisant, pendant de longues heures, les réseaux sociaux.
Lors de ces dernières années, le club jaune et noir et l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB) ont tissé une collaboration à cause de la vision assez avant-gardiste en Côte d’Ivoire de son ancien Directeur, Koffi N’Guessan, nommé récemment ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage. Ce dernier parlait de l’importance de la pratique sportive par ses étudiants sur le campus de Yamoussoukro, qu’ils soient futurs ingénieurs agronomes ou polytechniciens. C’est pourquoi, l’INPHB organise toute l’année des compétitions entre les jeunes des différentes écoles qui s’achèvent par de grandes finales réunissant tous les élèves autour des différents terrains de sport, à l’image de ce que l’on voit sur les campus des Universités nord-américaines qui constituent la référence dans le domaine du sport universitaire.
L’Asec mimosas, avec la création de l’Académie MimoSifcom, s’est lancé depuis longtemps dans l’éducation de ses pensionnaires qui sont sur les bancs de l’école et sur les pelouses des terrains de football. Les dirigeants jaune et noir ont très tôt compris qu’il est important qu’avant que leurs jeunes protégés deviennent des footballeurs professionnels de leur donner la meilleure éducation possible pour en faire de futurs adultes responsables et préparés à la vie.
La FIFA, la CAF, l’INPHB, la FIF ou l’Asec mimosas soutiennent la pratique du sport à l’école pour le bonheur et l’épanouissement des jeunes générations.