La patronne du CN-FIF, installée par la FIFA pour gérer les affaires courantes de la faîtière de la discipline reine qui se comportait comme si elle détenait son mandat des membres actifs de cette association, a finalement compris que son pouvoir a des limites.

Avant l'épisode du COCAN, Mariam Dao Gabala, qui a été nommée par l'organisation basée, à Zurich, en Suisse, s'attribuait des prérogatives qui allaient au-delà de sa mission qui se limitaient à la gestion des affaires courantes, au toilettage des textes et à l'organisation de  l'élection du président de la FIF.

Au lieu d'agir dans la limite de sa mission au sein de la maison de verre de Treichville,  dans le temps et dans l'espace qui lui ont été réservés, la présidente du CONOR, prise d'une folie de grandeur, a voulu s'aventurer sur le terrain réservé au président élu de la Fédération de football. Mal lui en pris. Elle a été ramenée à la réalité. Elle sait depuis quelques heures que le poste de premier vice-président du COCAN revient de droit à celui que les clubs ont choisi pour diriger leur association et non à une personne chargée provisoirement de sa  gestion.

Après l'échec retentissant de son entrée au COCAN, Gabala sait qu’elle n'a d'autre choix que de boucler sa mission à la date indiquée, notamment le 31 décembre 2021. Et cela, parce que la structure organisatrice de la CAN 2023 attend son premier vice-président qui est le prochain président de la FIF.