Timothy Weah a assuré lundi soir, avec la sélection des États-Unis malgré le match nul face au Pays de Galles (1-1). C'est le gamin de 22 ans qui a ouvert le score à la 36e minute. Avant que le vieux routier Gareth Bale n'égalise sur penalty (81'). L'attaquant de Lille est le fils du président libérien George Weah.
Timothy Weah est un cas particulier. Trois nationalités au compteur, un melting-pot à lui tout seul. Libérien par son père, États-unien de naissance (né en février 2000 à New-York) et Français après avoir rejoint l’Hexagone à 14 ans. Mais aussi « Jamaïcain », comme sa mère (Clar Duncan).
Timothy raconte: " Je suis né aux States, c’est pourquoi j’ai choisi de jouer pour les États-Unis. Mais à part ça, je suis très jamaïcain. J’ai été élevé comme ça. Je me souviens, petit, quand je rentrais de l’entraînement, le repas jamaïcain était prêt…"
L'arme fatale des américains ne veut pas rester dans l'ombre de son père Mister George, l'un des plus grands attaquants africains du siècle et seul africain Ballon d'Or de France Football (1995), qui n'a jamais eu, contrairement en club, une grande carrière avec la petite sélection du Libéria.
Le fils veut faire mieux. Il goûte déjà à une phase finale de Coupe du Monde. Little Weah veut être un nouveau Weah...