"Mon père est arrivé en France l’année avant ma naissance; ma mère est algérienne mais y est depuis plus longtemps. Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien", affirme avec fierté Nabil Fekir dans un entretien accordé au Guardian.

« Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie. Finalement, j’ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C’est la vie. Je ne regrette rien de ce que j’ai fait », poursuit-il, avant de conclure.

« Il ne voulait pas cela, témoigne Fekir. C’est normal. Je comprends parfaitement cela. Il a toute sa famille là-bas, il a grandi là-bas. Toute sa vie est là-bas. Ça lui a fait un peu mal quand j’ai choisi la France. Mais c’est la vie: il y a des décisions, et c’était la mienne. Je prends mes responsabilités »