La prochaine élection à la présidence de la CAF se déroulera, le 12 mars 2021, à Rabat, au Maroc. L’Ivoirien Jacques Anouma fait partie des candidats retenus par la Commission de gouvernance de la faîtière du ballon rond continental pour la succession du Malgache d’Ahmad Ahmad.
Avant le début de la bataille de Rabat, pour le contrôle de la présidence de la faîtière du ballon rond continental, l'enfant de Memni a présenté, ce vendredi 19 février 2021, à l'auditorium du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, son projet " Servir le football africain " censé restaurer l'image de la CAF écornée, ces dernières années, par de nombreux scandales.
Au moment où l’institution basée, au Caire, en Egypte, est secouée par une grave crise de gouvernance, qui a terni son image et affaibli son leadership, Jacques Anouma se présente comme une alternative crédible pour remettre le football africain, malade de ses finances, dans le sens de la marche. Pour ce faire, l’enfant de Memni, qui veut permettre au ballon rond continental de passer un nouveau cap, en lui offrant une nouvelle vision, une stratégie de développement pertinente, claire et cohérente, offre un projet. Il est basé sur trois grands principes : modernité, responsabilité et transparence. Des voies de passage obligées pour le renouveau du football africain.
Selon l’ancien locataire de la maison de verre de Treichville, qui promet de faire un seul mandat, il urge de mouiller le maillot afin de rebâtir la confiance perdue. C’est pour cette raison qu’il a décidé, après avoir longuement réfléchi, et au terme de nombreuses consultations, de se porter candidat à l’élection à la présidence de la CAF.
S’il est élu, au soir du 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc, président de l’institution continentale, Jacques Anouma, qui se considère comme un président qui sera disponible à 100%, promet de consacrer toute son énergie, son temps et son intelligence à la réhabilitation à la gestion de l’instance dirigeante du football continental. Il désire être le huitième président de la CAF en ayant entièrement les pieds dans le développement partout où il sera question de développement du ballon rond africain. ‘’ C’est la raison pour laquelle mon temps ne sera ni compté, ni divisé, encore moins calculé, je serai un président disponible. Je consacrerai 100% de mon temps au développement intégral de notre football’’, a-t-il soutenu.
Entouré d’une équipe soudée, qui a parcouru pas moins de 18 pays africains, partageant les mêmes objectifs et la même détermination, le successeur de feu Dieng Ousseynou, qui ne fait pas du scrutin à venir du président de la CAF, une affaire de vie ou de mort, veut apporter les changements qui s’imposent et qui permettront de renforcer la gouvernance de la CAF. Il est convaincu que les Africains peuvent réformer leur football et en faire une référence au niveau mondial. " Je demande aux présidents des Fédérations africaines de prendre leur destin en main. Il leur revient de décider qui sera le prochain président de la CAF. Il ne faut pas se laisser distraire. C'est aux Africains de décider de qui doit diriger leur football. Laissons les Africains choisir. Je les laisse devant leur responsabilité. La FIFA est un partenaire indispensable et privilégié. Maintenant, il faut que les rapports soient empreints de respect. Il faut laisser les Africains décider de ce qui est bien pour eux", a-t-il confié.
Il faut noter que Jacques Anouma est une figure emblématique du football africain. Toute sa vie, il s’est engagé avec passion pour le développement de cette discipline en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde.
C’est, donc, un homme du sérail, qui briguera, le 12 mars prochain, à Rabat, au Maroc, la présidence de l’instance dirigeante du football africain, dont il veut traiter énergiquement les maux qui la font souffrir.