Le successeur de Sepp Blatter, ce n'est pas nouveau, veut conduire à la victoire, au soir du 12 mars 2021, le candidat qu'il croit manipulable. En effet, l'Italo-Suisse espère faire élire une marionnette lors de la prochaine Assemblée générale élective de l'organisation basée,  au Caire, en Egypte. 

On se souvient qu'en 2017, le patron de la direction du ballon rond mondial avait pris fait et cause pour l'adversaire du président sortant de la CAF,  Issa Hayatou. 

Son choix était plus guidé par le fait que le Malgache, un illustre inconnu, était plus docile que le natif de Garoua  qui était plus difficile à manœuvrer. 

Chemin faisant, Gianni infantino, le faiseur de roi, s'est rendu compte que celui qu'il pensait mener par le bout du nez s'est montré intraitable au fil du temps. La suite on la connaît.  Ahmad Ahmad, qui ne voulait plus écouter la voix de son maître, a été marqué au fer rouge et  chassé, comme un malpropre, de son fauteuil de président de l'institution continentale. 

Comme le chien ne change jamais sa déhontée façon de s'asseoir, Gianni infantino, qui avait intronisé le tombeur d'Hayatou, qu'il a dépouillé, par la suite, de son pouvoir de patron de l'instance dirigeante du football africain, a remis le couvert. Il entend installer le nouveau roi du ballon rond continental en la personne du Sud-Africain Patrice Motsepe. Son choix n'est pas guidé par son amour pour le président du Mamelodi Sundowns.

Gianni infantino souhaite que ce dernier dirige la CAF parce que parmi tous les prétendants à la succession d'Ahmad Ahmad, il est celui qui lui causera moins de problème dans son ambition de contrôler la gestion de l'organisation du football africain. Homme d'affaires, très prospère, Patrice Motsepe, contrairement à ses adversaires, ne pourra pas consacrer le plus clair de son   temps à la présidence de la CAF.

Une belle aubaine pour le chef du gouvernement du football mondial d'imposer sa secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura, en qualité de président bis de l'institution installée sur les bords du Nil. 

Pour se donner la chance d'être réélu, en 2022, Infantino, qui n'est pas né de la dernière pluie, veut un homme-lige au poste de président de la CAF, qui totalise 54 associations membres, capable de l'aider à se maintenir dans son fauteuil. Ceci explique son implication dans le choix du futur patron de la CAF.