Le "Quitus" est le nom donné à la décision par laquelle les actionnaire d'une société, réunis en Assemblée générale délibérante, approuvent la gestion du ou des mandataires sociaux.
e mot est pareillement utilisé dans les procès verbaux d'assemblées de copropriétaires. L' assemblée, soit "donne quitus", soit, "refuse de donner quitus".
Dans le cas de la FIF, en donnant leur quitus, les membres actifs ont indiqué approuver la gestion du comité exécutif sortant.
Ils sont, donc d’accord avec les informations données par le commissaire aux comptes.
Le commissaire aux comptes a émis une certification avec réserves. C’est à dire qu’à part le point présenté en réserves les comptes sont bons.
La réserve concerne des soldes fournisseurs d’environ 800 millions Fcfa pour lesquels malgré les relances effectuées par le commissaire aux comptes ceux-ci n’ont pas répondu. La procédure de validation par excellence des soldes fournisseurs est une confirmation par ces derniers. En pratique dans la comptabilité de la FIF, il est indiqué que la FIF doit 100 millions Fcfa à un fournisseur. Le commissaire aux comptes écrit au fournisseur pour lui demander de confirmer qu’il doit bien 100 millions Fcfa à la FIF. Trois cas se présentent :
1/
Le fournisseur dit oui, je reconnais que je dois 100 millions Fcfa.
2/
Le fournisseur dit oui je reconnais que je dois, mais chez moi, je dois 120 millions Fcfa ou je dois 90 millions Fcfa.
Dans le cas, le commissaire aux comptes demande à la FIF d’expliquer les écarts.
3/
Le fournisseur ne répond pas. Dans ce cas le commissaire aux comptes fait ce qu’on appelle des procédures alternatives qui peuvent être concluantes ou pas.
Dans son rapport, le commissaire dit qu'il n’a pas pu effectuer les procédures alternatives (il ne donne pas de détail sur le sujet).
A l’Assemblée générale, les membres actifs ont approuvé les états financiers présentés à l’assemblée malgré cette réserve. En termes quantitatif, les comptes en question représentent environ 6% du total du bilan qui s’élève à 11 milliards.
Le CONOR a le droit de faire d’autres audits toutefois l’audit qui fait foi pour les membres actifs c’est l’audit statutaire effectué par le commissaire aux comptes et qui a été soumis aux membres actifs.
De toutes les façons, avec le temps mis depuis septembre dernier, il semble que tout a été fait pour que les conclusions de l’audit demandé par le CONOR et du commissaire aux comptes concordent.
La présidente du CN-FIF, Mariam Dao Gabala, même a dit à plusieurs reprises que les conclusions du commissaire aux comptes étaient similaires à celle de l’audit.
Les audits de Gabala n’ont pas de valeur devant l’Assemblée générale des membres actifs
Le déficit vient du fait qu’après l’AG de septembre dernier, la patronne du comité de normalisation a constaté des pertes sur les comptes. On part d’un résultat de 454 millions Fcfa, en septembre, à un résultat de -131 millions Fcfa.
Les pertes concernent notamment les créances sur l’Etat qui ont été effacées du bilan, la valorisation des stocks (les chiffres provisoires étaient à 570 millions et maintenant 700 millions Fcfa , le dégrèvement d’impôt qui est un produit et une perte liée à des amendes et pénalités.
Les comptes déficitaires ça ne veut pas dire que les comptes sont mauvais
Il y a eu une décision exceptionnelle de Mariam Dao Gabala Gabala de constater une perte sur les créances de l’Etat, car elle considère qu’il n’y a aucune chance de recouvrer le montant au regard des informations reçues du Trésor.
Ce n’est pas la position du Comité exécutif sortant qui considère qu’il existe encore des chances de récupérer ces fonds liés à des préfinancements de compétitions par la FIF depuis 2008.