Séisme en Turquie: « Très honnêtement, j’ai une grosse force de caractère », miraculé, Stéphane Bahoken montre sa force mentale

Stéphane Bahoken confie être passé à côté de la mort après le séisme qui a causé plus des milliers de morts Stéphane Bahoken confie être passé à côté de la mort après le séisme qui a causé plus des milliers de morts en Turquie.

Stéphane Bahoken échappe à la mort en Turquie. Le footballeur international camerounais, évoluant dans le club Turc de Kasimpasa, était dans un hôtel du Sud-Est de la Turquie lorsque le séisme du 6 février dernier a ravagé la région ; chez nos confrères du Parisien, le Lion Indomptable raconte comment il a frôlé la mort.

« Je n’emploierai pas le mot miraculé. Celui-ci s’applique davantage à des gens retrouvés vivants après avoir passé de longues heures sous les décombres, à l’image de Christian (Atsu). Au regard de la puissance du séisme, j’estime avoir eu beaucoup de chance. Les fondations parasismiques de notre hôtel ont, très certainement, évité son effondrement. Il y a eu des dégâts sans commune mesure avec les dommages causés à bien d’autres habitations et bâtiments. J’en ai même vu un en face de l’hôtel s’effondrer devant mes yeux.

J’ai été réveillé, peu après 4h, quand j’ai senti mon lit, puis toute la chambre bouger. Des armoires se sont effondrées, des vitres se sont cassées. J’ai commis alors la bêtise de rester debout. Je n’ai, à vrai dire, pas eu le temps d’appliquer les consignes de sécurité en me mettant à l’abri. On cherche juste quelque chose à quoi s‘accrocher. Je me suis pris plein de trucs dessus. Mais, au final, je n’ai pas été blessé. J’ai attendu la fin de la secousse pour prendre mes affaires et vite partir retrouver mes coéquipiers et le staff devant l’hôtel. Toute la délégation était logée au 3e étage. À l’extérieur, on s’est rassemblés avant de monter dans le bus du club. Il y a eu une deuxième réplique. On est tous redescendus quand il semblait pouvoir se retourner et on a patienté encore une petite demi-heure, le temps que ça se calme. Lorsque le jour s’est levé, on a pris la route pour rejoindre un aéroport à 2h30 de là.

Quand ça se produit, tu penses que ça va s’arrêter. Tu es dans la réaction et tu n’as pas le temps vraiment de réfléchir. La peur vient ensuite, a posteriori. Tu te dis que ce serait-il passé dans un autre hôtel ? Le plafond me serait peut-être tombé sur la tête. Tu comprends, après coup, que tu es passé à côté de la mort. J’ai eu la peur de ma vie.

 

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