Mohamed Magassouba a du culot. Le lundi 28 février dernier,  il s’est vanté d’avoir donné un grand espoir au football malien à travers une interview accordée à RFI Mandekan. Et pourtant Magassouba était resté muet depuis son échec à la CAN 2021. Il n’avait parlé dans aucune presse malienne. Contre toute attente, c’est sur RFI que le sélectionneur des Aigles appelle le monde footballistique malien à la retenue. Il pense que ses détracteurs constituent une infime partie des Maliens. Pire, il se tape la poitrine d’avoir fait qualifier  les Aigles à la CAN 2021 à deux journées de la fin des éliminatoires. Mohamed Magassouba va plus loin : « Si certains pensent qu’on devait faire mieux que les huitièmes de finale à la CAN 2021, c’est parce que j’ai redonné de l’espoir au public sportif à travers la reconstruction des Aigles…Aujourd’hui le Mali joue les barrages de la coupe du monde, c’est mon travail ».

Le sélectionneur des Aigles oublie son double échec en CAN : Elimination en huitièmes en 2019 et 2021. Magassouba doit se rappeler que l’élimination du Mali par la Guinée-Equatoriale lors de la CAN 2021 a provoqué la mort d’une dame de 63 ans (Nah Diarra).

Aujourd’hui l’interview de Magassouba sur RFI a réveillé les vieux démons chez les supporters et les fans du ballon rond au Mali. La présence de Magassouba sur le banc de touche lors de la double confrontation Mali-Tunisie (25, 29 mars 2022) à la faveur des barrages de la coupe du monde est désormais un danger imminent. Il urge de mettre le sélectionneur Magassouba au frigo, le suspendre si possible, afin d’apaiser le public sportif qui est très remonté. Ce public peut se retourner  d’ailleurs contre Magassouba le 25 mars prochain au stade du 26 mars lors du match Mali-Tunisie. Imaginez une défaite des Aigles du Mali avec Magassouba sur le banc, c’est bonjour les dégâts.