Le mercredi 17 mars 2021, la Ligue de Football Professionnel (LFP), en France, a annoncé que les joueurs des sélections africaines évoluant en Ligue 1 et Ligue 2 n'allaient pas être libérés pour aller participer aux éliminatoires de la CAN 2022.
Depuis cette annonce, les sélections africaines, qui disputeront, ce mois de mars, les 5è et 6è journées des qualifications de la prochaine fête du football continental prévue, au Cameroun, en 2022, privées de l'essentiel des joueurs qu'elles ont convoqués, pour l'occasion, pleurnichent. Elles crient à l'injustice. Et pourtant, quand la FIFA, dirigée par Gianni infantino, à qui de nombreux chefs d'Etat africains ont déroulé, récemment, le tapis rouge, et à qui ils ont permis de nommer le président de la CAF, Patrice Motsepe, a sorti la circulaire du 5 février 2021, demandant aux clubs européens de ne pas libérés les joueurs étrangers, convoqués hors zone de l'Union européenne, personne n'a osé élever la voix.
Comme à leur habitude, les dirigeants africains, soumis aux anciens colonisateurs, ont accepté la décision inique de l'organisation basée, à Zurich, en Suisse. Elle fragilise, aujourd'hui, leurs sélections.
Pour empêcher que pareille situation puisse se produire, dans les prochaines années, il faudra freiner l'exode massif des footballeurs africains vers l'Europe. Pour ce faire, les nations africaines, et ce, par une réelle volonté politique, devront susciter l'organisation de compétitions pouvant permettre aux footballeurs locaux de vivre décemment de la pratique de leur discipline. Tant que les joueurs africains seront formés à l'étranger ou évolueront dans les championnats sur le vieux continent, les sélections africaines dépendront du bon vouloir de ceux qui les emploient. Simple logique.