Lors de la correction infligée par les jeunes pousses de l’Académie créée par le technicien français, Jean-Marc Guillou, aux ‘Sang et Or’ de Tunis, Zézéto était considéré comme l’un des joueurs les plus prometteurs de la première génération de footballeurs formés par l’ex-capitaine de l’équipe de France. 

Parmi les académiciens façonnés à Sol Béni, le centre d’entraînement du club le plus titré de Côte d’Ivoire, l’ASEC Mimosas, Zézéto était le plus doué et le plus adulé. À cause de sa prestation XXL devant l’Esperance Sportive de Tunis, le dimanche 7 février 1999, au stade Félix Houphouët-Boigny, à l’occasion de la finale de la Super Coupe d’Afrique. Les jeunes mimos avaient étrillé les Tunisiens avec leur mythique gardien de but Chokri El Ouaer. 

Ce jour-là, Venance Zézé, insaisissable, avait mis dans le vent plusieurs défenseurs adverses. Il a pris rendez-vous avec le dernier rempart des Espérantistes qu’il a trompé en concluant une action phénoménale. 

Après ses débuts prometteurs à l’ASEC Mimosas, le jeune prodige du football ivoirien était promis à un bel avenir. Parti à Beveren (Belgique), Zézéto s’est embarqué dans un long cycle d’instabilités. Il portera, tour à tour, la tunique de la Gantoise, du FCM Brussels, du KSK Beveren, du Metalurg Donetsk, du Metalist Kharkiv… et du Séwé Sport de San Pedro. Son retour dans le championnat ivoirien, au sein de l’effectif de la formation du Séwéké, a été un échec. 

Avec les Eléphants, Zézéto n’a été sélectionné qu’à 7 reprises pour un but marqué. Là aussi, il a déçu tous ceux qui lui avaient prédit une longue et exceptionnelle carrière internationale. 

En vérité, l’ancien poulain de Jean-Marc Guillou n’a pu confirmer les espoirs placés en lui. Considéré comme l’une des stars en devenir de la planète football, Zézé Venance est resté en deçà des attentes. Quel énorme gâchis !