Élection à la CAF : Le syndrome de la désunion

En Mars prochain, le football africain connaîtra l'identité de son futur patron. Quatre candidats pour un même fauteuil. 

Briguer, la plus haute instance du sport roi d'Afrique, tel est ce qui fait courir Ivoirien, Sénégalais, Mauritanien et Sud-africain. Si l'on se référait uniquement à l'expérience pour désigner le président ; il n'y aurait pas photo car à ce niveau, avantage à l'ambassadeur Jacques Bernard Daniel Anouma. Mais l'éléphant de la côte des ivoires doit continuer son lobbying auprès des fédérations pour séduire un maximum de votants.

 

Le hic, c'est que l'Afrique de l'Ouest du moins les trois candidats ressortissants de la zone occidentale du continent africain n'ont pas usé de stratégie et de solidarité face à la candidature de Patrice Motsepe qui, selon les promesses pourraient récolter un maximum de voix dans les zones australes et dans les fédérations anglophones.

Motsepe

Les candidatures de Senghor, de Yahya et d'Anouma causent un souci dans la mesure où les voix seront farouchement disputées dans la zone UFOA et d'autres pays francophones. Ce partage de votants peut profiter au propriétaire de Mamelodi Sundowns, Patrice Motsepe. Il est encore possible qu'une union soit créée autour d'un candidat de la zone UFOA si l'on veut espérer voir l'un des trois à la tête de la CAF. Maintenant, c'est une ambition personnelle à chacun de se battre pour la réaliser. Le plus stratège sera le probable vainqueur.

 

 À la CAF comme à la FIFA, c'est celui qui maîtrise les rouages qui est porté au sommet. Demain ne ment jamais. 

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