L'ex-président de la FIF est le seul, à ce jour, à avoir dit non à la proposition indécente du patron de l'organisation basée à Zurich, en Suisse, d'offrir le fauteuil d'Ahmad Ahmad à son poulain Motsepe.

Avant l'acte 2 de l'accord initié par L'Italo-Suisse, en Mauritanie, qui veut imposer le président du Mamelodi Sundowns à la présidence de la CAF, Jacques Anouma est seul habilité à décider ce qui va arranger la Côte d'Ivoire, dont il défend les couleurs.

A la vérité, à 69 ans, et ce, après avoir siégé au Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA, le natif de Memni, raisonnablement, n'est pas à la recherche d'un poste. Avec son vécu, l'ancien président de l'UFOA n'est pas engagé dans un combat personnel.

Sa quête du fauteuil d'Ahmad Ahmad répond à un besoin de positionnement de son pays au niveau continental.  Rien d'autre.

Il est bon de noter qu'aucun Ivoirien n'est engagé dans les élections pour le Comité Exécutif de la CAF et de la FIFA. Cette absence des nationaux au sein des instances décisionnelles du football continental et mondial est préjudiciable à la Côte d'Ivoire.  C'est ce vide que voulait combler Jacques Anouma en étant candidat à l'élection à la présidence de l'institution basée au Caire, en Egypte. 

Quelle que soit la décision qu'il prendra, et ce,  en réponse au deal proposé par le tombeur de Sepp Blatter, les Ivoiriens devront garder la tête froide. Car, le dernier mot lui revient. Pour sûr, il le dira en préservant les intérêts de la Côte d'Ivoire.