Élection à la présidence de la FIF : La réalité que les drogbaphiles veulent occulter

Ils ont crié partout qu'on voulait empêcher Didier Drogba d'être candidat à l'élection à la présidence de la FIF.  Pour cela, ils ont applaudi l'arrêt du processus électoral. Par ailleurs, ils ont prié Dieu pour que la FIF soit mise sous normalisation. Cela est fait depuis quelques mois.

Alors que le CN-FIF travaille pour que l'ex-capitaine des Éléphants prenne part au prochain scrutin présidentiel de l'organe de gestion du ballon rond local, son parrain, Gianni Infantino, ne veut plus que les différents prétendants déclarés pour le fauteuil du défunt locataire de la maison de verre de Treichville, Sidy Diallo, se lancent dans la compétition pour succéder à ce dernier. Il recherche le consensus des différents candidats. Pourquoi le tout-puissant patron de l'organisation de l'instance dirigeante du football mondial ne veut pas que tous ceux qui veulent diriger le sport roi candidatent? Et ce, pour que la majorité des membres actifs de l'institution fédérale choisissent le meilleur d'entre eux?

Si vous voyez que le parrain de l'enfant de Niaprahio a couru à Abidjan, afin de convaincre les politiques de soutenir son deal relatif au consensus autour de son poulain, Didier Drogba, c'est qu'il admet finalement que son protégé ne pèse rien dans le milieu du football ivoirien. Ce qui veut dire que même si le CONOR organise l'élection, qui désignera le futur patron de la Fédération de football, il ne la gagnera pas.

Alors qu'il souhaite offrir la présidence de la FIF à Didier Drogba, Gianni Infantino sait que la seule voie pour y arriver, c'est de demander un consensus autour de sa candidature. C'est la preuve que le "Dieu" Drogba n'est pas aussi puissant que ses fans veulent le faire croire.

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