Football ivoirien : Didier Drogba, le plus grand commun diviseur

Depuis l'annonce de son ambition de briguer le poste de président de la FIF,  les membres actifs de l'institution fédérale, qui ont refusé de parrainer la candidature de l'ex-capitaine des Eléphants, traversent de fortes zones de turbulences.

Les associations des footballeurs ivoiriens (AFI), l'Amicale des arbitres de football de Côte d'Ivoire (AMAFCI), l'Africa sports d'Abidjan, le Williamsville athletic club(WAC) vivent de graves crises. La dernière en date est celle qui a secoué la formation du Nord de la capitale économique ivoirienne, le WAC.

Son jeune président, Abackar Koné, le Moïse Katumbi ivoirien, accusé de mauvaise gestion a été évincé de son poste.

Après avoir appris la nouvelle de son éviction, nous a confié des proches, que ce qui est arrivé, au désormais président de l'équipe de Williamsville, est lié au champion d'Europe 2012 avec qui il a eu maille à partir. Nous étions sûrs que le motif évoqué, par ceux qui l'ont éjecté de son fauteuil, était fallacieux. Et pour cause, dans un post publié, ce samedi 22 mai 2021, sur sa page Facebook, Aristide Bancé, l'enfant de Williamsville, révèle enfin la véritable raison du départ précipité et forcé  d'Abackar Koné.

"En tant que fils de Williamsville et grand fan du WAC, je me suis joint à Diaby Mamadou, président du WAC pour aller présenter les excuses au nom du club à Didier Drogba pour tous les désagréments qui ont existé entre lui et le WAC sous la gestion de l’ex-président.

Après avoir accepté les excuses, Didier Drogba a souhaité bonne chance au WAC pour les échéances à venir » lit-on. 

Après lecture du message de l'ex-attaquant vedette des Etalons du Burkina Faso, sur les réseaux sociaux, on comprend aisément que le plus grand commun diviseur du football ivoirien, Didier Drogba, est à l'origine de la mésaventure du Moïse Katumbi local.

L'AFI, dont les activités ont été suspendues au niveau international, sait quelque chose sur la grande capacité de nuisance de l'enfant de Niaprahio.

L'Africa sports, relégué en Ligue 2, pour avoir refusé de soutenir son projet "Renaissance ", ne dira pas le contraire.

L'AMAFCI, qui vogue sur des eaux troubles, depuis son refus d'accorder son parrainage à l'ancien buteur de l'Olympique de Marseille sait de quoi ce dernier est capable.

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