L'unité des Africains, cette unité, existe déjà au sein de l'Union Africaine (UA). Malgré ce fait indéniable, le président du gouvernement du football mondial, Gianni Infantino, a décidé, on sait pourquoi, de transformer la CAF en une UA bis.
Oui, le successeur de Sepp Blatter a réussi l'exploit de faire de l'instance dirigeante du ballon rond continental, une union des acteurs de cette discipline sur le continent africain.
Alors que l'organisation basée au Caire, en Egypte, qui fédère les associations nationales, l'Italo-Suisse, Gianni Infantino, qui a besoin d'une base électorale forte en vue de sa réélection en 2022, a créé une deuxième UA. Et cela, pour contrer la majorité des Européens qui ont décidé de l'éjecter de son fauteuil.
Pour ne pas perdre le prochain scrutin présidentiel de la FIFA, prévu en 2022, Gianni Infantino, c'est malin de sa part, a trouvé la solution. Il a transformé la CAF en un syndicat pour la défense de ses intérêts. En effet, en obligeant les candidats à l'élection à la présidence de l'institution continentale, à savoir le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l'Ivoirien Jacques Anouma à s'unir autour d'une seule candidature portée par le premier cité, le patron du gouvernement du football mondial force l'Afrique, qui compte 54 fédérations, à le soutenir lors de sa quête d'un troixième mandat à la tête de la FIFA.
Gianni Infantino, l'Italo-Suisse, l'Européen, qui est rejeté par ses frères blancs, sait que son salut viendra de la deuxième UA qu'il a réussi à créer.
L'initiateur de l'unité du football africain, belle stratégie de campagne, en prenant en otage la CAF, prépare sa réélection. C'est pourquoi, il a empêché les candidatures de Senghor, de Yahya et d’Anouma.
En les mettant ensemble, dans un schéma de candidature unique, ces derniers, au moment de la course à la présidence de la FIFA, demanderont à leurs différents partisans de se ranger derrière le père de l’Union Africaine du Football continental. Bien joué monsieur Infantino !